L'Encan (Dagara Albir, Maxence Asnar)

Leurs objectifs avaient été communiqués sans délais (si ce n'était celui du maître de jeu qui avait eu un GN entre temps) et aussitôt leurs transports furent arrangés. Maxence Asnar, sergent des troupes de Choc de l'Inquisition, ex-membre des Sang Bleus du Royal Volpone, avait été déployé sur le monde de K'Torah Secundus avec Dagar Albir, Psyker Primaris de l'Ordo Kalinikos et membre émérite de cette dernière.

Ils avaient tout deux été transférés pour les ordres de l'Inquisiteur Wilhelm Tharnor, qu'ils ne pouvaient rencontrer encore étant donné l'objectif qu'ils devaient accomplir. Il s'agissait d'une piste que l'Inquisiteur-Purgateur Kobrilec Osma avait trouvée lorsque Asnar était sous ses ordres; la piste avait un lien évident avec un objet qui serait entre les mains d'un dénommé Simonel Vaastock, possesseur d'un manoir dans la jungle de K'Torah Secundus. Les rapports indiqueraient que l'homme posséderait plusieurs artefacts et objets qui ne devraient pas être en sa possession.

Les informations furent pris d'un contact nommé Philippe Gaïus Thorian, appréhendé par l'Inquisiteur Osma et le Sergent Asnar lors d'une récente purge; ce dernier aurait envoyé un homme de confiance à l'encan afin d'acheter un objet que convoiteraient les Masques Gris; l'objet serait une composante rituelle importante pour ouvrir une faille dimensionnelle qui déploierait un enfer implacable sur la réalité.

Si cela n'a pas directement de lien avec la Clef que doit trouver l'Inquisiteur Tharnor pour en priver les Masque Gris, priver ceux-ci d'une ressource dont ils ont besoin sera certainement un premier pas vers une victoire.


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Ils étaient dans la capitale planétaire, où une fanfare jouait alors que le Gouverneur Planétaire venait tout juste d'entrer auprès de sa population dans un énorme contingent de véhicules disproportionnés qui écrasaient la jungle devant eux. L'atmosphère était lourd d'humidité et étouffant. La navette qui les y avait déposés les attendait là, leur pilote immobile pendant qu'ils allaient se procurer ce dont ils avaient besoin. La mission leur avait donné toutes les libertés nécessaires pour se créer une couverture crédible et l'utiliser pour se rendre à l'encan.

L'escouade d'Asnar leur servirait de gardes du corps alors qu'Asnar avait été sélectionné pour son implication dans le dossier et sa capacité de jouer le rôle d'un noble influent, pendant que Dagara assurerait le soutien ésotérique de l'opération.

Voilà que Maxence était déjà reparti à chasser les nobles en détenteur d'artéfacts malsains, tout ça au service d'un nouvel Inquisiteur qu'il ne connaissait toujours pas. Décidément, l'inquisition avait le don de rendre ses journées misérables. Déjà qu'il avait cru terminer sa dernière mission, voilà que celle-ci se continuait sur un autre monde. À chaque fois qu'Asnar relisait les informations concernant les objectifs, il ne pu s'empêcher de penser à Philippe Gaïus Thotian. Le noble s'était en quelque sorte lié à cet homme et le savoir encore captif d'un inquisiteur extrémiste ne le rassurait guère.

Pour conclure le tout, voilà que Maxence devait faire équipe avec un psyker, chose qu'il avait appris à haïr depuis sa dernière mission. Au moin, il avait aussi la compagnie de 5 autres frères d'armes dont la pluspart venaient de bonnes familles. Cette fois-ci, le sang-bleu espérait pouvoir les garder en vie.

À la première impretion de la planète, le noble eu un regard dédaigneux. Cette planète primitive devait surement grouiller de sauvages et de non-civilisés. Cela-dit, les femmes primitives étaient généralement facile d'accès. Avec un peu de chance, le jeune homme allait avoir un peu de temps pou courir les jupons.

Maxence fit signe à son équipe de le suivre alors qu'ils débarquaient de la rampe d'accès. Il avait demandé à l'Inquisition que ses hommes soient équipés d'armures de couleur «neutre», afin qu'on les prenne pour des mercenaires plutôt que des soldats. Pour sa part, Maxence portait ses beaux atours de nobles. Un long manteau bleu foncé avec des boutons de mnchettes en or, une veste portant son symbol familial et un foulard de satin. Un acoutrement ressemblant à ceux des nobles français d'autre temps. Son équipement de combat était rangé dans une énorme valise transporté par un serviteur (hrp: pitié, dit moi que j'ai réussi à en réquistionner ou à en acheter un.)

Une fois à terre, le sergent sous couverture se revira vers son équipe.

- Okai, je récapitule le scénario. Je suis un important collectioneur de la famille Asnar. Je suis ici pour proposer des échanges avec le seigneur Vaastock. Vous, vous êtes mes gardes du coprs que j'ai engagé pour mon voyage. Et toi... heu... toi j'ai déjà oublié ton nom. T'en aurrais pas un autre qui sonne moin ridicule par hazard?

Demanda Asnar en s'adressant au psyker.

Équipé de sa veste protectrice, en dessous de laquelle il portait un habit noir avec des bandages rouges décoratifs par-ci, par-là. À sa ceinture, une Power Sword de bonne facture reposait prête à être dégainée à tout moment. En son dos, un Pistolet Bolter reposait dans un enveloppe de cuir fermé d'une attache et comme seconde ceinture, une lisse de cartouches de rechange audit pistolet. Il s'était douté que Maxence ne serait pas de tout repos, c'était bien sa vocation après tout d'aller foutre le bordel, mais s'il savait l'erreur qu'il venait de faire en le prenant pour un autre faiblard psyker? Et son nom? Il l'apprendrait bien assez vite!

"T'a fait affaire avec un Rogue Trader mon grand." dit-il simplement, "On m'appelle 'L'Étranger', c'est un nom d'emprunt que j'utilise souvent quand je me fais passer pour un garde du corps ou autre tâche plus sale qu'on pourrait demander a un Rogue Trader. Là où c'est a ton avantage si je fais office de garde du corps, c'est qu'en plus de faire le travail, on a pas besoin d'expliquer pourquoi je suis là: ces un contrat d'ordre professionnel dont les détails ne regardent que l'employeur et le client. Et si jamais ils vous refusent votre garde rapprochée, et bien vous aurez toujours une défense de prête."

Il tourna le dos à Maxence, le temps de ramasser un sac,
"Et et comme tu vois j'ai une arme en mon dos toujours prête, donc si vous vous trouvez derrière moi et désarmé, vous pourrez toujours la prendre, je suis bien meilleur en combat rapproché qu'au tire - et c'est pas comme si j'étais désarmé dans un conflit à distance." ajouta-t-il en se retournant de nouveau vers Maxence.

"Oh et au fait, si jamais vous comptiez sur mes pouvoirs pour vous faire la vie simple, je n'aurai qu'une chose à dire. Mon genre c'est plus me battre à mains nues dans une forêt sauvage que de lire des bouquins enfermé dans un salon de noblesse, alors ne pensez pas que c'est parce que je suis un Psyker que forcément je suis comme les autres."

Déclara Albir n'ayant aucune idée de la relation entre les Psykers et Asnar.

"Qu'est-ce que vous savez sur l'objet que l'on cherche?" demanda-t-il sur un ton beaucoup plus léger.

Les compagnons de voyage d'Asnar firent un sourire amusé lorsque celui-ci s'exclama en dérision du psyker. Ceci dit, lorsque celui-ci répondit avec assurance, cela plongea l'ambiance dans un froid glacial. Le serviteur d'Asnar transportait son matériel d'opération dans une caisse et les autres hommes avaient leurs sacs sur leurs dos.

Ils étaient équipés d'armures pare-balles de la garde impériale et de fusils lasers modèles Triplex-Fall d'excellente bonne qualité; ils passeraient aisément pour des mercenaires ou une garde familiale de très haut niveau sans pour autant trahir leurs origines dans les troupes de choc. Le choix de ce matériel avait été fait aisément par les fantassins, lesquels considéraient que la discrétion et la surprise seraient plus utiles que la puissance brute de leur matériel habituel.

La fanfarre poursuivait sa route dans le centre de la capitale, l'énorme véhicule gouvernemental dominant les bâtiments plus petits alors que ses roues, faisant près de dix mètres de hauteur, écrasaient les débris traînant encore dans la rue. Tout autour, des véhicules amphibiens de type chimère escortaient l'énorme blindé, occupés par les forces prétoriennes du gouvernement.

Ils s'arrêtèrent sur la place centrale, à l'ombre de l'énorme tour de bureaux qui servait de palais du gouvernement. La foule acclama le retour de leur maître qui avait fait récemment le tour du continent dans son énorme centre de commandement mobile.

« Un Rogue Trader ? », ces mots résonèrent dans le crâne du noble, s'était suffisant pour le faire frémir. Mais était-ce seulement possible? Maxence avait rencontré beaucoup de Rogue Trader durant ses banquets familials. La pluspart était ridiculement riche et possédait une vision du monde sans limite et sans frontière, sans compté qu'ils avaient un vaisseau, leur propre vaisseau. Est ce qu'un homme comme Asnar avait en face lui pouvait vraiment être un Rogue Trader, était-ce simplement possible?

Le jeune homme inspecta ensuite l'épée du psyker. Une très belle épée, il en venait même à l'envier. Comment se faisait-il qu'un officier aussi réputé que lui n'ai point eu une telle arme, il en méritait même une incrusté de joyaux pour allez avec sa perfection. Ho, mais s'ils la sienne, ils en baveraient, pensa le sang bleu.

En écoutant La description que «l'étranger» se faisait de lui même, Maxence ne pu se retenir de lver un sourcis. Donc, il avait un psyker, mai il aimait mieux utiliser de sa force physique plutôt que ses pouvoirs, en plus de s'identifier comme un guerrier sauvage. Rogue Trader ou pas, le sang-bleu le voyait comme un autre simple primate. Mais bon, avoir un gorille de plus dans l'équipe ne faisait pas de mal se disait-il.

- Ce que je sais de l'objet?

Le noble marqua une pause.

- Durant ma dernière mission, on devait allez chercher une carte qui devait soit disant mener à cet objet. Et juste pour ça, on a eu le droit à une armée entière de démon, en plus d'un possédé, en plus de voir les morts se relever. Pour une carte qui indiquait PEUT-ÊTRE l'emplacement, je ne veux même pas imaginer ce que cet objet doit être. Je sais qu'il sagit d'une sorte de clée... La clée de Malice, c'est ça. Ça concerne un certain Malice qui veut détruir le monde, ou quelque chose du genre.

Maxence se retourna alors irrité vers la fanfar qu'il considérait comme de la polution auditive.

- Bon, on pourrait commencer par allez voir le gouverneur. Peut-être que durant son voyage ridicule, il aurrait croisé le manoir que l'on cherche... Ou au moin nous fournir un transport.

En entendant l'exclamation de Maxence au sujet de la couverture de Rogue Trader, celui-ci soupira. N'avait-il pas compris qu'il s'agissait d'une fausse identité qu'il empruntait pour la mission? Au moins s'il y croyait, cela l'aiderait pour sa couverture le temps de la mission, toutefois il se garda une note mental qu'il aurait à éclaircir la situation après coup avec ce dernier.

"Vous êtes celui qui connaît le mieux les endroits comme ceux-ci..." dit-il avant de se rapprocher d'avantage du noble, son ton de voix se teintant d'une hargne un suffisamment impromptue pour étonner, "Et tâchez donc de ne pas parler de ce genre de choses trop fort en lieux où il est possible d'entendre. Si vous courrez les mises à mort ou les couvertures brisées, faites mais sinon..." puis il se remis en marche avec un air relativement froid et détaché en scrutant les citoyens environnants, le regard de tueur au visage à la vue de cette population de bonne dentelle.

Maxence serait le chef de l'opération pour ce qui est de l'enquête, l'agent Albir se contenterait donc de suivre les ordres et d'appliquer au mieux sa couverture de tueur-garde-du-corps (ce qui au final ne le sortait pas tellement de son habitude) au service d'un noble.

À la mise en garde du psyker, le sang bleu relâcha un rire amusé avant de s'exclamer haut et fort.

- Ha, comme si un de ces pauvres paysans pouvaient comprendre de quoi je parle. Bon assez trainé, en avant.

Mais malgrés son aire arrogant, il fit un sige de tête pour montrer qu'il avait compris. Maxence se retourna alors de manière enjoué et pris l'avant, se dirigeant vers son objectif: Le palais du gouvernement. Il avait placé ses hommes en formation de « U » autour de lui. Ainsi, à moin qu'il ne se fasse attaquer par devant, le noble ne serait pas trop handicaper par son manque d'armure. Dagara se trouvait exactement derrière lui. Malgrés le fait que le sergeant n'aimait pas tourner le dos à un psyker, il se disait que ses habilités psychiques pouvaient peut-être aider à prévenir une ambuscade. Finalement, le serviteur suivait à quelques pas en arrière de la formation.

Durant la marche dans la ville, Asnar regardait droit devant, ne prêtant aucune atention aux citoyens qui se trouvait sur son chemin. Au pire, il laisserait ses deux hommes se trouvant à ses côtés le soin d'écarter les idiots qui n'avaient pas voulu se tasser.

Une fois rendu à la réception du palais, Maxence se ferrait rapide et bref . Il se présenterait comme le noble important qu'il était, disant qu'il devait rencontrer au plus tôt le gouverneur car il avait des projets de grandeurs pour cette planète. À cela, il ajouterait que son temps était précieux et qu'il avait d'autre possibles candidats en tête.

Ils passèrent dans la foule en délire et arrivèrent au palais. Dans le hall d'entrée, des dizaines de personnes faisaient la file pour recevoir l'attention des magistrats et responsables de l'endroit et le rythme était atrocement long. Des campements avaient été fait sur le parvis, en attente d'un jour de voir son numéro de passage être appelé et, à observer ce qu'il en était, c'était évidnet que des générations avaient pu attendre une réponse à leurs requêtes. D'autres, de plus haute naissance, passaient plus vites, mais encore là, ce n'était pas gagné.

Ils entrèrent donc dans la foule sous le regard vigilant d'Arbitrators et de membres des forces de défense planétaire, les citoyens observant le noble et son accompagnement avec une crainte mitigée; ce n'étaient que d'autres puissants à contempler, à craindre et à haïr.

Voyant la longue file de personnes atendant pour une audiance avec le gouverneur planétaire, Maxence se découragea à atendre et décida de se créer sa propre file dont ils étaient les seuls à marcher. S'il y'avait bien un défaut flagrant chez le jeune homme, c'était bien son manque de patience. Marchant parallèle aux prolétaires qui atenaient, le noble se rendit aux portes du palais, ou du moin, où la sécurité l'arrêta.

Asnar se présenta alors au plus haut gradé des agents de sécurité. Il suivit son plan original et utilisa toutes ses haptitudes social pour impretionner, charmer, menacer ou dupper celui qui avait le pouvoir de l'amener au gouverneur planétaire ( hrp: étant donné que je suis noble, j'ai un bonus en social dans les discutions formelles). Et si tout cela ne marchait point, Maxence était même prêt à montrer discrètemen son badge de l'inquisition.

Jouant le rôle de l'employé de choix, L'Étranger se limita a ne pas contacter son collègue d'aucune façon et a contre-vérifier la surveillance offerte par les Arbitrators, qui plus est en profitant pour les observer ainsi que leur positionnement, repérer les failles tactiques et logistiques de leur surveillance, plus par amusement que par nécessité.

C'est dans ces instants que Albir sentait ses racines étrangères revenir en surface; autant avait-il pu croiser de nombreux mondes, et puisses-t-il n'avoir vécu que quelques années sur Elyn IV, une réaction se produisait en lui dans cet environnement... Son sang s'activait, comme si un corps étranger s'était insérer dans son organisme, comme si son être en entier rejetait l'environnement dans lequel il était plongé... Ces futilités lui étaient si lointaines et les formalités ne lui semblaient aucunement signifiante; de quel mérite est-ce que ces gens voyait en Maxence d'être né d'une famille? Comme si la naissance donnait une valeur aux personnes et non la personne qui forge le nom d'une famille.

L'ombre de Dagara lui rappela un instant son être, à jamais le haineux Dagara en lui - un instant il semblait se moquer de lui... Il l'ignora. Lui concéder cette victoire n'était que simple formalité, Albir n'était pas dans son élément;

Puis Maxence initia la conversation, tirant le Psyker du monde de complexité qu'était son esprit. Il écouta en silence le déroulement des événements.

Ils avancèrent entre les files, lesquelles se rendaient à d'énormes coupoles marquées des types de demandes et, lorsque des nobles passaient, ils se trouvaient toujours en premier dans la file ou bien étaient représentés par des serviteurs dont l'emploi était d'attendre pour eux.

Lorsqu'Asnar dépassa malcontents, bourgeois et membres de la plèbe, il ne reçut aucune autre réaction que des regards de dépits, alors qu'Albir et les cinq gardes avançaient tranquillement, observant les environs. Les Arbitrators étaient disposés en nids défensifs, équipés de tout leur matériel antiémeutes; leurs armures carapaces étant couvertes de renforcement en mousse anti-impacte, leurs fusils à pompe en bandoulières scintillant à la lueur des globes lumineux alors que leurs visières miroires masquaient leurs traits pour refléter ceux des gens qu'ils suveillaient. Boucliers blindés et matraques électriques étaient entre les mains des agents de la Loi.

Leur disposition était savante et efficace, limitant le nombre de pas qu'ils auraient à faire pour protéger les divers kiosques du hall d'entrée tout en restant assez loin pour ne pas être gênant. Une sévère volonté d'efficacité était à l'oeuvre derrière tout cela.

Maxence arriva au comptoir et l'officier de la sécurité locale le regarda drôlement.
"Une audience avec le gouverneur? C'est faisable, mais la prochaine séance d'écoute est dans un mois, lors du grand bal, ou bien vous aurez à attendre plusieurs mois pour une rencontre personnelle"

Albir garda le regard fixé sur l'homme et demeura silencieux.

Le vide du regard était trompeur, bien qu'il pourrait a priori être intimidant, les pensés qui traversaient l'esprit de Dagara étaient bien plus comiques. Il schématisait le cheminement de pensé qu'aurait Maxence à cet annonce; déjà il serait outré, il le prendrait potentiellement comme une insulte - peut-être en exprimant une colère directe ou un appel au scandale? - puis il passerait peut-être aux menaces (c'est ce que les gens sans arguments font généralement; et comme sa couverture est une lacune majeur a son identité...) et finirait probablement par forcer la dose à grand coup d'influences d'un ordre supérieur en jouant de rosette - bien qu'il n'était pas souhaitable de ce faire.

Le filon de pensé était mort aussi rapidement fut-il né, pas une seconde n'avait passé - ou peut-être bien une après tout. Le visage plongé dans le regard de l'interlocuteur, l'Agent sinistrement vêtu décocha un sourire presque malveillant au devant de sa présomption et surtout devant l'incompréhension du pauvre homme.

(hrp: Ho shit, pardonnez moi ce grand retard. Pour des raisons obscures, mon compte hotmail ne m'arverti plus automatiquement de vos réponses comme il le faisait avant. N'empêche, j'aurrais dû vérifié plus tôt. Bref, je redemande pardon. On repart ça.)

Le sérieux et le professionalisme des arbitrators le frappa comme à chaque fois. Maxence avait toujours été impretionné par la détermination et l'équipement des arbitrators en général. Mais il restait que l'estime que le noble avait de ces agents de la loie était extrêmement bas. Afin d'accomplir leur devoir, ils étaient prisonniers sur leurs planètes, entièrement privé de gloire. Et cela donnait que très peu d'intéret à leurs vies.

Une fois arrivé au comptoir et les introductions faites, Maxence écouta la réponse de l'officier de sécurité. Sa réaction fut un sourir provoqué par un mélangement d'amusement et d'irritation.

- Non, t'as pas pas l'aire de comprendre, je n'ai pas fait tout ce chemin interspacial pour prendre un rendez-vous. Je suis venu avec l'idée de transformer ce trou à rats en une capitale qui ferra la fierté de ce secteur. Alors voici mes disponibilités: Maintenant ou jamais! Et laisse moi te dire que le trois quarts des gouverneurs planétaires seraient prêt à vendre leurs âmes pour ce genre de chance. Alors comment penses-tu que ton gouverneur réagirait s'il apprenait qu'il venait de rater cette l'opportunité parcequ'un de ses officiers de sécurité n'a pas vulu nous laissez passer?

L'officier de sécurité à son kiosque haussa un sourcil alors qu'Asnar parlait. Ce dernier ne se rendit jamais compte des douze arbitrators qui étaient apparus autour d'eux en un éclair. Les autres gens dans la file s'étaient éloignés, retournant s'asseoir sur les sièges réservés à leur section d'attente. Dagara, lui, avait vu tout cela. L'efficacité professionnelle, la simplicité de leurs déplacements, la puissance qui s'en dégageait. L'homme à leur tête inclina de la tête face à l'occupant du kiosque.

"Un problème, magister?" demanda-t-il. L'homme au kiosque secoua la tête. "Non, un simple impertinent, ne vous en faites pas"

Il ramena son attention à Asnar.

"Mon bon seigneur le gouverneur me dirait que j'ai bien fait mon travail car il me dirait que tout investisseur sérieux, compétent et crédible aurait pris la peine, tant qu'à faire un si long voyage, de prendre rendez-vous d'avance et d'arriver ici pour s'annoncer, mais comme vous n'êtes visiblement pas compétent, ni sérieux, je suis convaincu d'avoir pris la bonne décision"

Il fit un sourire satisfait et, du revers de la main, fit signe à Asnar de s'éloigner.

"Suivant"

Les Arbitrators attendaient, immobiles, que la situation se poursuive.

Sur le dernier ordre de l'officier de sécurité, Mxence se revira vers les arbitrators l'observant lui et sa troupe. Le noble leur fit un sourir chameur avant de se retourner une nouvelle fois vers son interlocuteur.

- Atendez, laissez-moi au moin vous montrer mon dernier argument.

Déclara-t-il en fourant sa main dans sa poche avant d'en ressortir son badge d'agent du temple, qu'il tenait au creux de sa main afin que personn d'autre ne puisse le voir sauf l'officier de sécurité.

- Puis-je passer maintenant?

Demanda Asnar avec un sourir poli. Mais les rictus sur son visage dévoilaient toutes l'irritation qu'il retenait. Le soldat d'élite sentait que si cet officier lui refusait encore le passage, il le tuerait aussitôt à mains nues.

Albir ne broncha pas, il n'avait pas à le faire en tant que soldat - cela dit il avait envie de foutre un de ses poings a Maxence!

Il respira et observa la situation, surtout le regard de l'interlocuteur de Maxence, ait-il quelques craintes de reproches à avoir il voulait sentir si la peur de l'homme était celle d'un homme qui aurait à se reprocher un ou plusieurs comportements...

L'agent demeurait conscient des arbitrators autours, s'ils tentaient une attaque, il serait prêt à protéger Maxence malgré tout - ou en fait un peu plus les civils autour (même s'ils étaient sensés eux-même les protéger, les forces de l'ordre pouvaient parfois avoir de drôles de façon de voir la protection des civils dans les mondes ruches)...

L'homme à la guérite blanchit soudainement. Dagara remarqua que les Arbitrators firent quelques pas en avant, mais quelle était leur intention,ce n'était pas claire. Au fond de la pièce, des hommes s'étaient avancés, des soldats de l'armée locale. Leurs uniformes étaient bruns clairs et verts forêts. Leurs vestes pare-éclats étaient légères et ils étaient armés de carabines laser. De l'infanterie légère, en soit. Ceci dit, leurs cicatrices et tatouages témoignaient clairement qu'il s'agissait là de vétérans de l'armée locale, ceux qui étaient chargés de la défense du palais.

"Oui monsieur, vous avez bien raison,votre cas est en effet prioritaire"

Il appuya sur quelques commandes, entrant visiblement un dossier.

"Le gouverneur vous recevra d'ici une heure, lorsqu'il sera de retour. Nous vous envoyons dans une suite luxueuse pour patienter"

Il fit un sourire gêné alors que les vétérans approchaient.

- C'est... Beaucoup mieu.

Déclara le noble avec une expression de victoire et d'auto-satisfaction sur son visage. Il rangea enuite son précieux badge dans les poches de son manteau afin de le retirer des regards des curieux. La seule chose que Maxence était capable d'aprécier de son nouveau travail était bien le badge de l'agent du throne. Ceci valait bien la dizaine de médailles qu'il avait échangé lors de sa première journée aux bureaux de l'inquisition. Certe, ce bou de métal ne raportait pas autant de gloire que les médailles, mais il instorait imédiatement le respect de sa personne et permettait au jeune de répondre au moindre de ses petits caprices. Ironiquement, Asnar n'aimait pas trop s'en servir, car il n'aimait pas l'idée de dépendre de l'inquisition elle-même, ce bureau où il se sentait prisonnier.

Le sergent fit un signe à sa troupe de le suivre et se laissa guider vers la suite qu'on lui avait promis, atendant avec impatience la rencontre avec le gouverneur.

Ils avancèrent dans un dédale de corridors et furent finalement amenés vers une pièce d'attente où des colonnes de marbre et des fontaines décoraient l'endroit, laissant une ambiance légère dans l'endroit, laquelle était accompagnée d'une musique provenant de transmetteurs cachés dans la végétation entourant les fontaines.

Un homme richement vêtu, ses manches bouffantes et ses vêtements de couleur jade, s'approcha des envoyés Inquisitoriaux.

Il inclina de la tête poliment et pointa une série de serviteurs dont les cybernétiques étaient faits d'or et de platine.
"Monseigenur Asnar, soyez le bienvenu dans cette suite; mes serviteurs ici disposent de rafraîchissements et de nourriture pour vous et vos collègues durant la prochaine heure d'attente. S'il y a quoique ce soit, je suis le chancelier Sarduff, pour vous servir"

Les quinze gardes du palais qui les avaient escortés dans la pièce se mirent le long des murs, restant au garde-à-vous, impassibles, jetant un oeil froid aux soldats qui accompagnaient Asnar.

Étrangement, Maxence se trouvait à aimer ce palais gouvernemental. Malgrés qu'il n'était que l'ombre de ce qu'on pouvait trouver sur Volpone, on n'y voyait l'effort que ces privitifs avaient fait pour au moin donner un lieu confortable et admirable sur cette planète de paumés. À défaut d'avoir des personnes qui avaient un peu de talent pour la musique, on y avait mit des transmetteurs, une valeure plus sûre.

À l'arrivé du chancelier Sarduff, Asnard de salua de façon élégante tel que se devait un noble. Mais après sa déclaration, le soldat d'élite pris soudain un air choqué et offensé.

- Une heure d'atente? Mais c'est intolérable, je suis un représentant de Volpone et je n'ai pas à atendre que...

Réalisant qu'il était en train de répéter le même discourt qu'au chef de sécurité, il se calma soudainement.

- Bah, laissez faire, on va atendre. He toi, le serviteur, apporte à moi et à mes hommes un tripple de ce que t'as de plus fort, un verre chaque. Toi tu prends quoi?

Demanda-t-il sèchement à Albir. Ue fois la commande passé, Maxence remercia le chancelier et s'instala confortablement dans un des sièges. Pour passer l'heure, il se mit à raconter certains épisodes de ses exploits d'armes. Tous des faits réelles... avec une petite touche de mensonge pour rendre le tout plus intéressant.

"Rien" souffla froidement le Psyker a la question de Maxence.

Il observa les gardes du palais, surtout leurs équipements. Il attendit le départ du chancelier et observa avec dédain les serviteurs se mettre en action. Nul mot ou parole ne fut prononcé mais le regard qu'il portait sur l'endroit ne révélait qu'une pensée: Pathétique.

Le dégoût profond qu'il portait aux choses qui l'entourait était bien perceptible: la richesse, la noblesse, la société des doigts-en-l'air bref. Il garda le dos tourné de Maxence et lui dit a voix mi-haute, pour qu'on puisses bien l'entendre si on voulais l'entendre mais pas de façon exagérée: "Vous savez Monsieur qu'en tant que garde du corps, je me dois de rester en plein contrôle de mes moyens, puisses-t-il y avoir un incident a votre égard puisque vous ne donnez que trop bien l'identité de votre mandat." La pointe était faite de sorte que Maxence y voit un reproche, soit, mais il tentait aussi de se broder une dernière couverture échappatoire.

A un point dans les ragots de Maxence, Albir l'interrompit: "Si vous pouviez m'excuser, vous m'avez donner le mandat de vous rappeler que vous aviez une tâche à effectuer en ces lieux."
Même si ce n'était pas le cas, il trouvait que l'agent manquait de sérieux dans ses grands discours devant de potentiels oreilles: soit les gardes du palais et d'éventuels micros cachés.

(HRP: Psyniscience pendant que je fais semblant d'écouter les histoires de Vince)

L'heure d'attente s'était déjà bien écoulée et l'alcool avait été bu par les gardes inquisitoriaux qui étaient avec eux, sous les regards sévères des soldats du palais qui montaient la garde. Ouvrant sa conscience à ce qui l'entourait, Albir ne sentit rien de particulier outre que le grondement lointain et calme de la présence de psykers qui semblaient bien en contrôle de leurs moyens. Aucune action psychique n'était à l'oeuvre dans cet endroit, aucune menace surnaturelle ne rôdait en vicinité des lieux.

Les gardes semblaient faire preuve de bien peu de retenu alors qu'ils avaient bu bien peu pour leur constitution.

Les serviteurs amenèrent à manger, en offrant aux gens présents. Albir vit les créatures mécanisées s'approcher, venant le voir particulièrement souvent.

Maxence eu du mal à comprendre le sous-entandu du psyker et se contentat d'arrêter tout simplement ses histoires pour se concentrer sur son verre qu'il bouvait à petites gorgées. À chaque minute, le  noble plissait les yeux de plus en plus comme si ses rétines n'étaient plus capable de suporter la lumière. Si les serviteurs n'étaient pas arrivé avec la nourriture, il en serait presque tombé endormie.

- Enfin, je commençait à mourir de faim.

Déclara le soldat sous le ton de quelqu'un qui venait de se réveiller d'un coma, confus de la situation. Il étira sa main pour agripper une assiète, mais elle ne fit que chercher un objet invisible à gauche de l'assiète avant de tomber molle comme de la genille.

- Bon sang, je sais pas ce que j'ai, je me sens faible.

Regardant Maxence dans tout son pathétisme, il leva les yeux... Il était en grand questionnement: le laisser couleur seul ou s'échouer avec?

La réponse ne venu pas immédiatement a l'esprit du Psyker, par contre sa décision fut rapidement assumée. Il prit direction de l'endroit d'où ils étaient venus et commença a s'y diriger de façon décisive. Une fois devant un serviteur ou un garde de la place, il lui demanda a voix basse de le reconduire a l'extérieur et de bien vouloir l'excuser.

Dagara Albir se dirigea vers la porte et, lorsqu'il y fut, deux des gardes le regardèrent étrangement.
"Personne ne sort d'ici" dit l'un d'eux calmement. L'autre leva simplement le fusil à pompe qu'il avait dans les mains, à bout portant, sur la forme massive de Dagara. Son fusil de combat était de bonne qualité et, à certe portée, il envoya une courte rafale dans le torse du psyker. Les détonations retentirent brutalement dans la pièce fermée, le premier coup ricochant en une volée de plombs sur l'armure corporelle du garde du corps, le second tir volant en éclats contre l'épaulette de la combinaison pare-balles, le dernier parvenant à percuter avec pleine puissance dans le bon angle.

Il était clair que le torse du psyker serait couvert de contusions suite à l'impact et il fut propulsé vers l'arrière à l'impact, débalancé par la douleur momentanée et la souffrance. Il avait vu son adversaire lever son arme mais n'avait pas été assez rapide. Pendant ce temps, dans la pièce, les soldats de l'escouade d'Asnar dégainaient pistolets et fusils pour répliquer à leurs adversaires mais ceux-ci étaient déjà en train de se déployer, agissant comme les gardes d'élite qu'ils étaient. Les réflexes des troupes de choc de l'Inquisition étaient faibles, ralentis, tout comme c'était le cas d'Asnar.

L'un des commandos de l'Inquisition leva son arme à temps et traversa le crâne d'un hérétique avant qu'une lame ne soit enfoncée dans sa gorge et qu'un autre ne soit criblé de balles. La fusillade à bout portant qui commença n'était visiblement pas à l'avantage des gens présents alors qu'Asnar se faisait pointer par un pistolet bolter par celui qui était visiblement le chef de la sécurité.

La détonation retentit avec puissance; laissant guère le temps à Asnar d'esquiver. Son déplacement de côté lui donna néanmoins une chance; le projectile le frôla tout d'abord, mais sa tête sensible toucha l'un des nombreux joyaux qu'il portait sur lui, ce qui activa le senseur du missile autopropulsé et provoqua l'explosion une fraction de seconde plus tard; celle-ci laboura la poitrine du sergent de choc et déchira ses vêtements magnifiques, le projetant sur le sol et le couvrant de son propre sang. La douleur était atroce, mais elle semblait néanmoins lointaine, étant donné que l'homme avait la tête qui tournait.

"Tuez-les tous!" ordonna l'officier avec le pistolet bolter, se retournant vers quelqu'un d'autre et appuyant sur la détente, faisant exploser le crâne d'un commando d'élite. Les gardes étaient plus nombreux que les soldats de choc et, bénéficiant de la surprise et des réflexes ralentis de leurs adversaires, faisaient désormais un carnage dans la pièce, tachant les tapis de sang et de brûlures.