Maxence Asnar

J’imagine que je n’ai pas besoin de décrire ma famille. Quelqu’un qui ne connait pas la famille Asnar doit soit être soit illettré, soit complètement ignorant. Dans les deux cas, ça ne vaudrait pas la peine de continuer à lire ce texte.
Je peux néanmoins vous donnez quelques détails sur le régiment des « sangs bleus de Volpone». Un corps d’élite de la garde impérial, la crème de la crème des forces qui ont combattue durant la grande croisade des mondes sabbatiques. Pour faire partie de ce régiment, il y’a deux critères : mesurer au moins 6 pieds 6 et venir d’une des grandes familles reconnues de la planète Volpone, critères que je réponds avec aisance.
Étant donné que j’ai grandi dans la classe supérieure, j’ai pu pratiquer des arts bien trop raffinés pour un simple prolétaire. Couronné comme vainqueur des poids plumes en box à l’âge de 17 ans, champion d’escrime à l’âge de 18 et franc-tireur à l’âge de 19, il était évidant que j’étais destiné à rapporter ma gloire sur un champ de bataille, à conquérir des planètes entières au nom de ma famille… ho… et au nom l’empereur évidement.
J’ai donc été recruté chez les gardes impériaux, en commençant par une formation couronnée de succès, c’était prévisible. Il me fallut un autre sept ans de patience et d’expérience au combat afin que je puisse enfin rentrer dans l’unité des « royal volpone», l’unité d’élite parmi les élites, bref, les meilleurs parmi les sang-bleu. Mais même cela ne suffisait pas à mon ambition. J’étais un Asnar après tout, les Asnar sont destinés à être des grands dirigeants, pas de simples subalternes. Je travaillais donc afin d’obtenir le titre de commandant même des « royal volpone». J’aurais pu l’obtenir d’ailleurs si ce n’était de mon si bas-âge. Les officiers ont tout de même gardé mon nom en nomination, au cas que je survive jusqu’au moment que j’aurais l’âge requis. Cette nomination faisait cela-dit concurrence à bien d’autres familles de nobles.
Un mois plus tard, je devais faire une mission «frappe tactique» avec mon équipe à bord d’une valkyrie. Mais alors qu’on était en route, il y’eu une explosion et nous nous sommes crachés. « Un accident» qu’on a marqué dans les rapports, mais moi je sais que c’était une bombe, je sais que c’était un complot contre moi. L’ironie c’est que je fus le seul survivant, tout le reste de mon escouade est morte. Chacune de ces pertes est sur ma conscience et cette scène a souvent hanté mes rêves. Je m’étais juré de venger mon honneur, venger mes confrères et d’annihiler la famille de noble qui avait osé faire cela… Mais je ne sais toujours pas laquelle.
Afin d’évité une autre attenta comme celui-là, le bureau n’a pas trouvé de meilleurs façons que de me faire disparaitre des projecteurs. Ils m’ont donc sorti de force de la grande croisade pour rentrer dans une section plus discrète de l’Imperium : l’inquisition. Moi qui voulais me remplir de gloire, me voilà à travailler dans une agence secrète, c’est un désastre de carrière. La seule chose qui me réconforte est la chance que peut être un jour, on enquête sur cet incident… Et j’aurais ma vengeance.