Warhammer 40k RPG: Les illuminés
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Warhammer 40k RPG: Les illuminés

Campagne de Dark Heresy dans l'univers de warhammer 40 000.
 
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 Cromwell, l'assasin

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Cromwell
Officio Assassinorum - Clade Vindicare
Cromwell


Messages : 53
Date d'inscription : 08/11/2012

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MessageSujet: Cromwell, l'assasin   Cromwell, l'assasin Icon_minitimeVen 16 Nov - 11:32

11 ans. Personne de cet âga-la ne devrait avoir a vivre de pareilles horreurs. Les riches de la ville-ruche de gunmetal city avaient l'habitude de prendre des enfants pauvres et de les enfermer dans de gigantesques (enfin, pour des villes ruches) salles barées pleines de plantes et d'endroits où se cacher. Un jeu qu'ils disaient. Le jeu. Par la suite, a plusieurs, des décadents, obèses et pleins d'arrogance, ils entraient armés. Une grande chasse où ils devaient trouver les enfants. Les règles étaient simples. Un point si vous blessiez l'enfant, trois si vous arriviez à le tuer directement et cinq si vous le rendiez incapable de se défendre et de mouvoir mais toujours vivant. Je ne l'ai appris que par après mais la troisième alternative était pour en faire un sacrifice au dieu démon Slaanesh.

J'avais été capturé par ces hommes. Trois d'entre eux m'avaient pris dans une ruelle non loin de chez nous, m'avaient choloformé et m'avaient enmené dans une cellule. Je m'y suis réveillé. Inquiet, perdu j'ai hurlé, frappé aux murs. Peu de temps après, un homme est arrivé pour me donner de la nourriture. Peu mais assez. C'est la qu'il m'a expliqué les règlements du jeu et ce qui allait m'arriver. Naturellement cela n'a pas aidé. J'ai ragé, hurlé a ne plus avoir de voix, arraché mes ongles sur les murs pour essayer d'en sortir. Rien n'a fait. Je suis resté dans cette cellule trois jours et trois nuits. Au terme de la troisième nuit, j'étais calme. Une quiétude froide et calculatrice s'était emparée de moi. Si les nobles croyaient que je partirais sans combattre, ils se trompaient.

Au matin, deux hommes sont entrés dans mas cellule et m'ont enmené sans ménagement dans la salle ou la chasse aurait lieu.Je ne leur offris même pas la satisfaction de me debattre. Ils me jetèrent dans la salle et refermèrent la porte derrière moi. Je ne perdis pas de temps et me mis a courir. J'ai rapidement trouvé les restes d'un précédent participant. Les ossements avaient été laissés la exactement où l'enfant avait été tué. Prenant mon courage a deux mains, je cassai un des os afin de faire une pointe. A cet exact moment, j'entendis un click. Je me retournai lentement, camouflant l'os dans ma manche. L'homme qui me faisait face était obèse, suant de tous les pores de sa peau. Il me regardait avec un sourire satisfait.

''Tu vas mourir maintenant petit et je vais pouv...''

Avant que sa phrase ne finisse, des coups de feu se firent entendre venant de l'extérieur. L'homme eut un instant d'innatention mais j'étais pret. Mon arme improvisée était plantée dans son cou avant qu'il ait eu le temps de réaliser ce qui se passait. Sans lui porter un regard de plus, j'arrachai son arme de ses mains faiblissantes et je commencai à faire mon chemin vers la sortie. Je n'ai même pas eu besoin de toucher à la porte qu'elle s'ouvrit, quatre hommes armés entrèrent portant ce que j'appris plus tard a reconnaitre comme la rosette de l'inquisition. Un d'entre eux, leur chef à ce que je vis, éclata de rire.

''On a un petit guerrier ici. Quel est ton nom l'ami?''
''Liam''
''Alors beau travail Liam. On aura pas besoin de faire le ménage par-ici grâce à toi.''

Sans un mot de plus, il se retourna et fit signe à ses hommes de partir. Je l'arrêtai.

''Enmenez-moi avec vous. Je ne veux plus rester ici.''

L'homme me jaugea un instant.

'' Mouais... Il devrait y avoir quelque chose qu'on peut faire avec toi. Suis-nous. Mais viens pas te plaindre si tu meurs avant d'arriver au vaisseau''.

Il reprit sa marche. Je lui emboitai le pas. Ce fut mon premier contact avec l'iquisition.
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Cromwell
Officio Assassinorum - Clade Vindicare
Cromwell


Messages : 53
Date d'inscription : 08/11/2012

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MessageSujet: Re: Cromwell, l'assasin   Cromwell, l'assasin Icon_minitimeLun 4 Fév - 22:31

Partie 2

Ayant déjà prouvé mon habileté à mettre fin à la vie d'autrui, l'inquisition ne fut pas bien longue à déterminer quel serait mon affectation. Je fus initié aux techniques de camouflage, d'infiltration et par-dessus tout, aux techniques d'assasinat. Bien rapidement, je commencai à faire quelques missions pour l'inquisiteur. Bien entendu, je ne recevais pas mes ordres directement de ce dernier. J'appliquais avec dévotion les tâches qu'on m'indiquait. Et je réussisais bien. J'étais capable en moins d'une semaine, laissé seul dans une planète inconnue, de trouver ma cible, la tuer, mettre en scène la mort désirée par mes supérieurs et repartir. Bien entendu, ce n'était rien à comparé à ce que les membres de l'officio assasinorum peuvent accomplir. Mais pour une recrue de l'inquisition, j'étais assez fier de moi.

Rapidement, je me fis un nom. Ou plutôt, une absence de. Ma marque de commerce était de ne laisser aucune trace de mon passage lors de mes missions solo. Aucun indice ne restait sur les lieux du crime, aucun témoin n'était capable de retracer mes actes, mon nom ou même mon visage. Grâce à cela, au sein de mon ordos, j'acquis le surnom de ''l'ombre''. Je n'étais pas particulièrement apprécié. Les assasins ont cette fâcheuse habitude d'attirer la méfiance plus que l'affection. Mais l'on me respectait. Et c'était tout ce qui m'importait. Cela et les objectifs de mes missions. C'est dans ces temps que je l'ai rencontrée, elle.

Elle s'appelait Laetia Cromwell. Elle venait tout juste d'arriver sur le vaisseau en tant qu'adepte novice. C'est son sourire qui m'a surpris en premier. Dans le vaisseau et lors de mes missions, je ne voyais que des visages mornes et désillusionés. Des visages froids et distants dû aux adieux qui avaient été trop présents ainsi que les horreurs que l'on finissait inévitablement par voir en travaillant pour l'inquisition. Elle, au contraire de tous les autres, semblait rayonner. Et c'est ce qui m'a attiré vers elle au début, je crois. Quelques jours après que je l'aie appercue pour la première fois dans le vaisseau, j'avais décidé de prendre mon courage à deux mains et d'aller lui parler. Je me souviens d'avoir trouvé la situation ironique. Comment assasiner en plein jour un haut-gradé de la garde impériale ne m'effrayait pas. Mais le simple fait de lui adresser la parole me glacait de frayeur.

Toujours est-il que je l'ai fait. Je m'en souviens comme si c'était hier. Elle était en train de faire l'inventaire d'un nouvel arrivage dans le cargo numéro 8. Je me suis approché essayant d'avoir l'air assuré. Tout allait bien jusqu'au moment où elle a croisé mon regard. À cet exact instant, je n'ai pas vu le serviteur méchanique qui transportait une boite trois fois ma taille et je me le suis prise en plein visage, me retrouvant par terre. Elle s'est précipitée pour voir si j'allais bien. Il est étonnant que je me souvienne avec tant de vivacité de ces événements car j'ai effectivement eu une commotion cérébrale mineure. Mais tous les moments que j'ai passés avec elle semblent gravés dans mon esprit. Elle m'a accompagné jusqu'à l'infirmerie, et est restée avec moi jusqu'à ce qu'un infirmier vienne s'occuper de moi. J'ai eu la présence d'esprit de lui demander un rendez-vous avant qu'elle parte. Elle m'a souri, a acquiescé avec un mouvement de tête timide à l'heure et l'endroit que je lui avais suggéré et était partie.

C'est ainsi que nous avons commencé à nous fréquenter elle et moi. Elle n'était que lumière et moi, je n'étais qu'ombres. D'un certain côté, nous nous complétions... Elle remplissait ce vide en moi ave son innocence, et chaque jour passé près d'elle, je me sentais plus fort. Jamais elle ne m'a appelé ''ombre'' mais toujours Liam. Et pour cela, je l'aimais. Je ne me suis jamais fatigué de la voir, de lui parler, de l'entendre rire... Aujourd'hui encore, mon dernier regret est de ne pas pouvoir lui avoir dit au revoir...
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